Home sweet home !

Nous sommes de retour dans notre maison de campagne. Cela fait un bien fou. De l'espace, beaucoup d'espace. Celui-là même qui parfois me semblait trop important. Comme quoi, zouh, un petit séjour dans un nid haut perché de 70m², et l'espace de la campagne revêt un tout autre charme ! J'ai pu manger les dernières figues du jardin. Un peu sèche, mais fort bonnes ! (Evidemment ; ) J'ai pu regarder Mont' défier les forces de l'apesanteur et de l'électricité. J'ai pu regarder trois générations de fleurs d'hortensia cohabiter joliment. J'ai pu attendre 18h20 avant de ressentir les premières véritables nausées de la journée (!). Punaise, comme je suis contente d'être ici ! Maintenant, je croise les doigts pour que Mont' tombe de son escabeau (sans se faire mal) (évidemment ; ) et est un prétexte pour rester la semaine prochaine avec nous !

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Au quotidien, ça donne quoi ?

Pfff... Voilà, ça donne un vent de "pfff..." ! Mon quotidien est cyclique. Cycle de deux jours. Le 1er, tout pourri(t', comme dirait Merlin avec son accent) ; le 2sd, plutôt pas mal. Je n'ai pas encore bien compris ce qui déterminait le type de journée : un simple cycle ? une histoire de nourriture ? une histoire de qualité de la nuit ? J'observe, j'analyse, et je vous tiens au courant !

Deux points fixes. 1} le midi, où je me régale du sandwich de la boulangerie au thon et à l'œuf ! Même que je ne vomis pas le midi. Peut-être que plus c'est calorique, mieux c'est ?  2} l'après-midi, où je fais une sieste pouvant durer jusqu'à trois heures...

Trois points titillants. 1} les nausées, présentes aussi les bons jours (et merde... Quelqu'un aurait du Primpéran à m'envoyer ?) (je n'aime pas aller chez les médecins...).  2} nos toilettes moches qui ne me permettent pas de vomir dans un joli cadre (c'est tellement important la déco des toilettes... On n'y pense pas assez, j'vous l'dis !).  3} je ne travaille pas (donc, accessoirement, je ne gagne pas d'argent...)

Sinon, question que le post ne tourne pas qu'autour de mon ventre (; ), nous passons d'un bel automne à un automne pluvieux (et vice-versa). L'or apparaît aux branches des arbres. Merlin décide de ne rien nous cacher de ses petites sottises quotidiennes ("Et ça, c'est une bêtise ?" "Maman, j'ai léché le bord des toilettes..." "Et l'autre jour j'ai fait ça, viens voir"...) ; et Noé devient accro à C'est pas sorcier, spécial préhistoire (Merlin lui ne sait pas s'ils parlent en français ou en anglais...!). Mamie Odile se charge de tout (merci Odile !). Et ce soir Mont' est en vacances pour un long weekend, que nous allons passer dans notre maison de campagne !

En somme, si je n'étais ni fatiguée ni nauséeuse, ça ne changerait rien !

(Hier, c'était une -demie- belle journée ! ; )

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Comme le coeur m'en dit... #5

En r'tard, en r'tard... Je suis en retard !

Vive le rose ! (*)

Rose capturé dimanche soir, quand à 18h15 (au réveil de sa sieste, au début des nausées du soir...),

Linou ChouChou a décidé de faire du roller !

(*) et encore plus de rose chez Lulu la Lucette, avec son "Si le coeur vous en dit - Rose".

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Comme le coeur m'en dit, gris.
Comme le coeur m'en dit, vert.

Comme le coeur m'en dit, bleu.

Comme le coeur m'en dit, jaune.

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Scoop (ou pas !)...

Bah voilà, ce qui devait arriver arriva... Je ne l'avais pas prévu ; enfin, pas pour ce mois-ci. Je me pavanais fièrement, seins en avant, me souvenant de ma douce jeunesse où j'affichais un 85C. Et puis il y a dix jour, un soir que Sébastien se lançait dans une préparation culinaire de haute voltige (faire réchauffer du poulet au micro-ondes) (tenez, rien que d'en reparler j'en ai un haut le coeur) l'odeur m'a fait jurer et quitter la cuisine. Bref, ne tournons pas autour du pot : je suis enceinte (alors qu'il s'agissait d'une simple blague lorsque j'évoquais mes envies de citron). C'est Clear Blue qui me l'a dit.

Clear Blue, c'est un peu mon sponsor grossesses. J'ai du en acheter une belle dizaine dans ma vie. Six-sept lorsque je vivais avec mon amour de jeunesse (quand je faisais un 85C... ; ), et que nous pensions qu'il nous suffirait de batifoler joyeusement pour devenir d'heureux parents. Un après la FIV (il ne suffisait pas de batifoler amoureusement...). Un après avoir rencontré Mont' et décidé, un 31 décembre, que nous ferions un bébé ensemble (vive le champagne !). Un pour Noé. Un pour Merlin. Un pour la grossesse de l'année dernière... Bref, Clear Blue ne s'est jamais trompé (et moi non plus d'ailleurs) : sept grossesses à mon actif... (quelque part, je suis heureuse de ne pas avoir sept enfants à  mes côtés...!)

Clear Blue (n'allez pas croire que le billet est sponsorisé) ne m'a pas dit de combien j'étais enceinte, mais je dirais d'un mois. A vu de nez. A vue de symptômes. De rien du tout en somme ! Limite, quand on sait que l'année dernière j'ai fait une fausse-couche à près de trois mois de grossesse, j'aurais presque envie d'écrire "je suis malade", plutôt que "je suis enceinte". Pour éviter toutes déceptions (on y croit...), j'essaie de m'en tenir aux symptômes. L'idée de bébé attendra un tout petit peu (disons, la fin de l'année) (mais je peux vous dire que fille ou garçon, j'm'en fiche ; ).

Ce qu'il y a à retenir pour l'instant, ce sont les désagréments. Bah oui. Cet estomac omniprésent. Cet odorat à faire pâlir le plus fin limier. Cette quête de LA chose que j'aimerais manger mais qui ne me rendrait pas patraque dans les cinq minutes qui suivent son ingestion. L'envie de trouver une lessive qui n'a pas d'odeur ; et puis d'acheter un lave-vaisselle pour ne pas avoir à toucher (et sentir) cette saleté de produit qui s'incruste toute la journée sur mes mains. Ce besoin constant de dormir alors que je sais que les derniers rayons de soleil ne vont pas m'attendre. En gros : ça fait chier ! MAIS paradoxalement, je suis bien contente de les avoir ces symptômes, ça veut dire que je suis enceinte. L'angoisse lorsqu'ils s'arrêteront. L'angoisse jusqu'à la première échographie... Surtout que l'échographie, cette fois-ci, j'attendrais pour la faire. Pour Merlin aussi nous avions un peu dépassé la date prévue. J'avais peur que l'on m'annonce que j'attendais des jumeaux !

En parlant de jumeaux (à la relecture le lien n'est pas évident, du coup, petit saut dans mon esprit : "jumeaux" = "deux enfants" = "deux Tourbillons" = "Noé et Merlin"), heureusement que ma maman est venue nous voir. Le hasard fait bien les choses par chez nous ! Pile aux premiers symptômes, elle était là. Bon, loin, très loin le programme que nous avions imaginé pour ces dix jours (balades au bord du lac, petits restos le midi, papotages en attendant d'aller chercher les enfants à l'école... Enfin, un chouette programme mère-fille !) ; mais non de non, quelle bénédiction du ciel (voilà ce que je dirais si j'étais croyante) ! D'ailleurs, maman, je profite de ce post pour te remercier de t'être chargé de tout, absolument tout (petits-enfants, intendance, fille ; ) durant ton séjour. Sans toi, je suis certaine que je vomirais partout à l'heure qu'il est ! Mais maman est partie ce matin (bouhouhouh...). Et à 16h j'avais deux Tourbillons à occuper, à nourrir, à... enfin, les mille choses que l'on doit faire lorsqu'on a des enfants... 

C'est pas tout, mais je fatigue ! Je vais filer m'allonger...!

Belle soirée à vous !

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Comme le coeur m'en dit... #4

Avec beaucoup de retard... Mais cette semaine (enfin, la semaine dernière ; ) le gris était à l'honneur du côté de "Si le coeur vous en dit - Gris". Et honnêtement, ça ne pouvait pas mieux tomber, parce que je comptais me lancer dans la production de la collection grise SnB and C°. Décidément, le hasard des couleurs jouait en ma faveur. Voilà ce que je pensais samedi dernier (enfin, celui de la semaine dernière !). Mais...

Le hasard est aussi farceur (coquin le hasard !). Parce que lundi en huit ça n'allait pas fort ; mardi encore moins ; mercredi guère mieux... Bref, neuf jours que je me sens sloumpy-sloumpy (comme dirait Claude Ponti). Alors question gris, outre le ciel que j'aurais pu photographier consciencieusement chaque jour, voilà ce que j'ai retenu :

La boule chinoise du salon, que j'observe avant de m'endormir de 10h à 11h30 et de 13h30 à 15h00 !

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Comme le coeur m'en dit, vert.

Comme le coeur m'en dit, bleu.

Comme le coeur m'en dit, jaune.

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Son jour, plus un jour !

Son jour, c'était hier. Quatre ans... Quatre ans ! Je m'en souviens comme si c'était hier. Le weekend en amoureux à l'Île de Ré, où finalement nous n'avons pas pu aller (faute de place dans notre hôtel). Noé resté quand même chez ma maman & Henri. Le mal de dos soudain. Kho Lanta et ses règles du jeu incompréhensibles. La douche à 23h. L'appel à la clinique. Le départ précipité pour la clinique. Les contractions dans la voiture et mes grossièretés. L'arrivée à la clinique 40mn plus tard, après avoir grillé des feux devant la police (quand y' urgence, y'a urgence). Le col ouvert. La salle d'accouchement. La supplication auprès de Sébastien pour avoir une césarienne (parce que tout le monde le sait, Sébastien a évidemment pouvoir de décision dans les salles d'accouchement !). "Poussez, poussez". Putain, accoucher sans péridurale et sans préparation, c'est pas coolos pour deux sous. Et après des cris, après des hurlements, notre bébé a pointé le bout de sa tête, de son nez, de ses fesses, de ses pieds. Nous avons découvert que nous venions de donner naissance à notre deuxième petit garçon. Bienvenue Merlin !

Quatre ans que tu fais notre bonheur Merlin. Quatre ans que tu irradies nos journées de tes sourires enjôleurs. Quatre ans que tu nous montres que dans chaque chose du quotidien il y a une petite chose à ne pas faire (!). Quatre ans que que que...

Bel anniversaire mon Linou !

(Et merci ! : )

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J'veux du cuir.

Pas du peep-show, du vécu ; j'veux des **** *****, des **** ****.

Nân... Merci Alain, mais là, tu n'y es pas du tout. Ici, il est peut-être question de cuir, mais aussi de Liberty. Tu vois, un peu fleur bleue le cuir.

Je n'avais jamais travaillé le cuir. Et vous savez quoi ? Ca ne s'improvise pas tout à fait. On peut (improviser) (de toute façon il faut toujours un prototype dans une création) ("il faut" "il faut"... Dis donc Sophie, tu ne serais pas allée à l'école toi ?...). Je me reprends : l'improvisation fera office de prototype. Sauf que l'ennui, avec le cuir, c'est que le prototype il ressemble tellement à rien que tu ne peux même pas le garder pour toi. Et ça, je n'aime pas. Je n'aime pas l'idée de "pièce gâchée" ; même si on l'appelle prototype et qu'un prototype ça sert un peu à ça. Bref.

Le cuir, c'est super agréable à coudre... au toucher ! Sinon, ça glisse, ça glisse, ça glisse... Et qui dit "glisse" en couture, dit "décalage" (si si, j'vous assure). Bon, passons les détails techniques et restons sur le plaisir du toucher. Rien que pour ça, je voudrais en travailler encore et encore (c'est que le début d'accord d'accord) (que de références musicales dans ce post).


Si, finalement, parlons des problèmes techniques rencontrés.
a} (je mets des lettres, ça me donnera l'impression qu'il n'y en a pas eu tant que ça) : cuir contre cuir, ça glisse
b} je suis les conseils avisés de la blogosphère, à savoir : maintenir le cuir contre cuir avec des trombones (parce que évidemment, on ne peut pas mettre d'épingle... ça trouerait le cuir... évidemment...). L'idée est bonne, maintenant il ne suffit pas suivre les conseils, il faut aussi réfléchir (j'aime pas beaucoup ça, moi). Genre, si tu couds sur ton trombone (en plus de casser ton aiguille -parce qu'un trombone c'est moins souple que du cuir...), après tu ne peux pas l'enlever, il est prisonnier du fil (parce qu'un trombone, c'est plus tortueux qu'une épingle...). Donc, t'es contente parce que ton cuir n'a pas glissé ; mais t'es moins contente parce que tu dois découdre pour libérer ton trombone...
c} dommage collatéral (donc) : aiguille tordue (aiguille fichue)
d} ne jamais (jamais) repasser du cuir... 

e} faire en sorte que le prototype soit le même modèle que le modèle à produire... Sinon, ça ne sert à rien. Si les problèmes techniques liés au cuir sont anticipés ; les problèmes techniques liés au modèle ne le sont pas.


Et tout ça pour quoi ? Pour faire un cadeau ! Un cadeau pour Cécile. Un petit troc (tellement troqueuse !) : un beau bracelet et un petit macaron pour mon trousseau de clefs (faute de téléphone portable), contre... un beau carnet et une pochette (plus petite que prévue... à cause de problèmes techniques liés au modèle ; ) un peu bancale...

Alors Cécile, j'aurais rêvé t'envoyer une création au poil, genre LE truc que t'es trop fière de montrer à tes copines (et à me faire de la pub "Oui... Sophie, de SnB ! Une jeune créatrice, pleine de talent...")... Mais visiblement il te plaît (et pas juste à toi !), et ensuite si j'attends que tout soit tip top, entre enfants, boulot, et maison, je me suis dit que tu n'aurais pas ta surprise avant Noël. Alors au diable la perfection ! L'important, c'est que j'ai beaucoup aimé plancher sur cette pochette (qui rend pas mal en photo, non ?!) pour toi, et je suis contente d'avoir réussi à t'envoyer ton petit paquet à peine plus d'un mois après avoir reçu le tien ; ) !

Calepin : Liberty Poppy and Daisy & coton imprimé
Pochette : Liberty Poppy and Daisy & cuir d'agneau
(Cuir, nœud en cuir, tissu Liberty et fermeture aimanté : Little Fabrics)

Le prochain essai cuir (doux, doux, doux...) sera pour Delphine !

... Tellement chanceuse Delphine ; )

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Une petite visite ?

Voilà un mois et demi que nous avons réellement investi notre petit nid haut perché. Il n'y a plus uniquement des meubles, la décoration se fait petit à petit. C'est bôôôw ! Alors pour mes amies, copines et celles (et ceux) que je ne connais pas plus que ça mais qui suivent les tribulations de notre famille "girondinovauclusienne" exilée dans la montagne savoyarde (!) (merci d'ailleurs, parce que j'aime bien ces petits échanges au détour d'un papotage ou d'une idée : ) (bref). Donc, pour vous, je vous montre la seule pièce aboutie... notre balcon de 3m² !

Avant...

Après.

Tellement beau (mon sens de la mesure) !

Pour le sol, nous avons poser des caillebotis Ikéa (compter 100€ pour un peu plus de 3m²). Petit budget, mais nous ne regrettons absolument pas. La pose : super facile. Le rendu : tip top. Il assure une belle continuité avec le salon.

Les "meubles de jardin" (; ) viennent du suédois et de Maison du monde. Et ils savent se faire plaisir chez Maison du monde, parce que 49€ les deux chaises, c'est quand même "un peu" cher. Mais comme nous avions oublié les chaises lors de notre escapade chez Ikéa la semaine dernière, j'ai du me rabattre sur un magasin que j'avais sous la main.

Pour les plantes, nous nous sommes vraiment faits plaisir. Lâchage complet !... que nous avons bien eu du mal à faire rentrer dans notre petite voiture ! Une petite crainte malgré tout : que cet hiver nous n'ayons plus que des branches...

(Je ne veux pas cafter, mais les I-Phone, ça ne fait pas de si belles photos que ça...)

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La sortie dominicale.

"La"... Je devrais plutôt écrire "les". Parce qu'aujourd'hui, nous ne sommes pas restés inactifs. Le matin nous étions chez Plaisirs Verts, mais ça, je vous raconte demain. Enfin, si j'ai le temps car il me reste un édredon à faire pour la livraison des créations SnB and C° ; et je dois envoyer les documents de la TVA à la comptable de Mont' ; et je dois monter un meuble Ikéa qui attend dans l'entrée depuis une semaine ; et je dois aussi... Bref, Plaisirs Verts, ce sera pour plus tard !

Là, je vais parler de l'autre sortie dominicale. Celle qui pend Merlin à 18h03. 18h03, quand les adultes commencent à penser au coucher des enfants qui devrait avoir lieu une heure et cinquante-sept minutes plus tard. Je vous parle de la sortie dominicale qu'aucun parent ne prévoit de faire quand l'automne pointe sa fraîcheur.

C'est donc à 18h03 que mon Linou vient me voir en me disant "je voudrais aller dehors faire du roller..." Sourire enjôleur (il n'aurait tellement pas pu porter un autre prénom cet enfant). "Punaise Merlin. Il est 18h passées. Non, pfff... J'ai pas envie. Tu veux pas regarder le sport avec ton papa à la télé ? Tu veux pas patati, patata...". Non, il ne veut pas. Alors vous me direz : "mais pourquoi ne pas simplement lui répondre non ?". Parce que j'ai trop mauvaise conscience de dire "non" quand un enfant veut sortir. Alors j'essaie la méthode enfantine en bougonnant et en balançant des choses débiles du genre "Ouais, bah tes rollers tu les portes tout seul"... (En bonne mère mature !). Et puis évidemment que nous descendons ensemble (en laissant Sébastien et Noé devant Stade 2), et que nous nous dirigeons vers le lac. Et puis évidemment qu'il ne porte pas tout seul ses rollers. Et puis je le regarde, je l'écoute, et je suis sous le charme de tant d'assurance, de tant d'envies, de tant de vie.

Je suis complètement accro à cet enfant !

Il ne sera pas couché une heure et cinquante-sept minutes plus tard. Parce qu'après le roller, il y a eu un peu d'aire de jeux. Parce qu'après l'aire de jeux, il y a eu la course à la mouette. Parce qu'après la course à la mouette, comme il y a eu dérapage dans une flaque, il a fallu se réchauffer dans un bain. Parce qu'après le bain, il a fallu nourrir ces enfants. Parce que honnêtement, une journée avec des enfants est une journée sans fin !

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Karaté.

J'ai adoré les suivre dans leur univers du samedi matin ! Il faut être prêts à 9h10, alors entre les cheveux à laver (longs et nombreux), le gommage du visage et le masque peau sensible (j'ai eu une très très très mauvaise idée avec ma peau... Vite fait je raconte : j'avais cinq poils sur la lèvre supérieure du côté droit, et quatre du côté gauche ; j'ai voulu essayé les bandes de cire et avec ma peau sensible je me retrouve avec neuf petits boutons blancs... pas plus glamour que des poils au final). (Bref.) Ces petites préparations commencées à 8h47, j'ai du carburer. C'est le cheveu dégoulinant, et les boutons blanc rougis (à cause du gommage) que je suis montée dans la voiture au moteur vrombissant ! Nous étions les premiers dans le gymnase de l'autre côté de la ville (comme La Poste, de l'autre côté de la ville). Ensuite, les couples intergénérationnels sont arrivés ; et ça a débuté ; et j'ai adoré les voir évoluer !

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