Il était question, lors de la réunion de rentrée, qu'ils fassent une sortie pour célébrer la fin de leurs années à l'école primaire. Pas une grande sortie, puisque l'organisation administrative (de l'éducation nationale ? de la municipalité ?) impose que les dossiers de demande de sortie pour l'année scolaire X, soient déposés au plus tard en mai de l'année scolaire W. Pas évident, notamment lorsque une partie de l'équipe enseignante change chaque année. Mais, faute de grands moyens disponibles, il fut évoqué le tour du lac à vélo sur deux jours, avec une nuit dans un camping ; ou bien une sortie aux Glières ; ou bien...(ndlr : je ne me souviens plus, et je ne mets pas la main sur mes notes !)(et comme je passe déjà des heures -si si- à collecter les informations à droite et à gauche concernant l'affaire ML -grougna***, et je suis très polie- je ne vais pas partir à la recherche de mes écrits concernant la réunion de rentrée !?!). Bref ! Dévolu jeté, il y a deux /trois mois, sur les Glières. C'est bien les Glières. C'est beau les Glières. Et le fait est que ça ne coûte pas cher les Glières (!!!).
Alors si Agapée se réjouissait de cette aventure avec ses ami.e.s (c'est tellement drôle parfois l'écriture inclusive -aussi drôle que l'école inclusive !), l'appréhension venait de la nuit à l'extérieur de la maison, sans repère parental (je pourrais écrire "maternel", mais je ne le ferais pas car ça ne serait pas vrai). J'y suis allée de mon écoute, de mes encouragements, de mes pensées, et j'imagine que son père en a fait autant. Malgré tous nos mots : l'angoisse était là, tapie dans les eaux troubles d'Amity Island (ndlr bis : allez savoir pourquoi, le mot "angoisse" me fait penser aux Dents de la mer ?!?). Du coup, samedi, alors que je n'avais dormi qu'une heure et demie dans la nuit de vendredi à samedi, et que le sommeil se refusait à moi, j'ai trouvé dans un de mes tiroirs un vieux t-shirt (Heineken !!! -mais j'en ai un second, alors le sacrifice fut supportable ; ), j'ai sorti de leur boîte (Carambar !!!) quelques fils à broder, et j'ai confectionné à l'arrache deux poupées tracas fort ressemblantes au papa (la barbe en moins ; ) et à moi (le cheveu fou reconnaissable), à glisser sous l'oreiller, pour faire de doux rêves (ndlr ter : ça avait marché avec Noé quand il était en moyenne section : ). Et pour donner du courage : deux petits mots à ouvrir lors des couchers des deux soirées...
Seulement cela n'aura pas empêché les larmes de ma toute belle de couler hier soir... Et je remercie Rita (Aesh de sa fonction -parce que les Aesh c'est trop gentil, et peu reconnue)(je prêche pour ma paroisse ? Nââânnn... ; ) d'avoir permis à Agapée d'appeler son papa (et pourquoi son papa d'ailleurs ?) et de me laisser un message vocal, une fois les larmes séchées, les dents brossées et le pyjama enfilé... pour une belle nuit, je l'espère ?!?
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