Là, Agapée, ça ne rigole plus. Du changement en veux-tu en voilà ! Tu as deux dents. Les deux incisives du bas que j'ai eu tant de mal à prendre en photo... Toutes blanches, comme l'a constaté Merlin ; ) Tu manges avec un tel enthousiasme et une telle rapidité qu'un matin sur huit, tu recraches l'intégralité de ton biberon (soit 240ml...). Le tout c'est de le savoir, et d'avoir le torchon à porter de main (torchon que je n'ai jamais à porter de main...). Les légumes, tu adores (même la simple purée de navet blanc, c'est dire !). Les yaourts et les compotes, un régal. Et les petits gâteaux au moment du goûter des garçons, wou wou wou c'est la fête ! Dernièrement tu as bien grandi puisque tes pieds touchent le bout des pyjamas 12 mois. Tu es toute potelée... indéniablement ! Tes cheveux ont poussé et sont tout ébouriffés au réveil ! LE truc fabuleux (pas moins !) de ces derniers jours c'est que tu te déplaces volontairement. Ca y est ! Tellement rapide ma belle Agapée. Sur les fesses, jambes bien écartées, quelques coups du bassin et du buste et te voilà partie pour l'aventure ! Tu vas avoir des abdos du tonnerre ma toute belle ; ) Tu tétouilles ton doudou, comme le faisait Merlin. Je saurai prédire l'avenir en disant que d'ici peu ça sera une véritable puanteur. Lorsqu'il s'agit d'aller te coucher, tu n'es plus souriante ; tu es pleurante même. Comment à huit mois peut-on ne pas vouloir se coucher (inconsciente !) ? J'ai adoré le mois que nous venons de passer ensemble. J'y ai trouvé une véritable complicité : rires, câlins, apprentissages... Encore encore encore ! Lorsque tu n'es pas vraiment contente, tu fronces du nez en grognant (?!). Tu dors dans ta chambre ; la tienne ; sans nous ; comme une grande ! (Pour ça, nous avons du déménager toutes les chambres : tes frères sont allés dans la nôtre, tu as pris la leur, et ton papa et moi sommes installés dans le placard de l'entrée...; ) Tu sais trouver les coins. Et et et... (et je publie ce post, parce que bientôt tu auras neuf mois et tu sauras faire plein d'autres choses, alors je ne m'en sortirai plus !)
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