Ca a commencé avec une dispute... Perdu : pas entre les deux frères qui n'aiment pas le "fromaze". Entre Mont' et moi. Pas de cris, hein, on est d'accord. Une anicroche. Puis nous sommes partis en paix. Difficile de faire rentrer toutes les paires de fesses à l'arrière de la voiture (!), mais nous y sommes arrivés. Quel luxe de voyager devant !
Direction la Forêt des Épouvantails, transformée pour la saison en Hameau du Père Noël. Que nenni. Enfin, ça ne correspond pas, mais alors pas du tout à ce que j'ai en tête. La Forêt des Épouvantails, elle est dans la forêt ; et là, le Hameau du Père Noël il est sur le parking d'un village. Je râle (les hormones) ; nous descendons tous de la voiture ; nous enfilons nos mille épaisseurs de pulls, manteaux et autres écharpes. D'abord c'est sur un parking, et ensuite il y a la queue dehors. Dehors ! La queue !... Nân, à l'unanimité que nous faisons avec Merlin (je sais que je peux compter sur cet enfant !), nous remontons dans la voiture (après avoir retiré nos mille épaisseurs...).
Direction la Forêt des Épouvantails, où je suis convaincue qu'une animation a lieu pour célébrer l'hiver et Noël (mais pas les épouvantails, parce qu'ils n'aiment pas l'hiver). Nous roulons un peu. Nous sortons de la voiture et enfilons nos mille épaisseurs, sans oublier d'ajouter les leggings sous les pantalons des enfants (trop froid dans cette région, nom de nom). Un gros coup de tatane dans la tête de Manou (alias ma maman, pour les nouvelles ; ). Un coup de doigt dans l'oeil de Mont'. Mer-lin... Punaise, faut faire attention quand même... La Forêt des Épouvantails nous ouvrent ses portes qu'elle a d'ouvertes pour rien du tout. Pas un sous. Faut dire qu'il n'y a plus rien. Ni épouvantails, ni lutins (ils sont où ces lutins ? Quand même pas sur le parking ?). Mais du soleil, de l'air (très) frais, un petit reste de neige qui fait crotch-crotch quand on marche. Nickel ! Je crois que j'aime la montagne si je suis dans la montagne, et que je ne la vois pas ! Les petits Du**** bougent, courent, parlent, vivent en plein air. Mais l'air, ça creuse ! Tout le monde retourne dans la voiture (après avoir retiré ses mille épaisseurs !).
Direction le Hameau du Père Noël... Faut bien nous nourrir, faut bien aller voir les lutins (ils sont Où ces lutins ???), faut bien qu'il y ait un petit quelque chose en rapport avec Noël : c'est comme ça que nous avons vendu le dimanche aux Tourbillons. (Cochon qui se dédie !) Ca va, il n'y a plus la queue dehors : nous pouvons directement payer les 33€ (33€... sans commentaire, mais quand même...) pour rentrer voir la maison du Père Noël (et les lutins ?!). Il y a la queue à l'intérieur du parking hameau pour suivre un circuit qui nous conduit nous ne savons pas très bien où. Je râle, je râle, je râle (pas juste les hormones, parce que merde, faut pas déconner non plus). Noé râle, râle, râle : il n'aime pas les marrons chauds, ni le vin chaud ! (ndlr : la seule à ne pas râler -ou nous ne l'entendons pas ?!- c'est Manou !) Heureusement, Mont' apaise tout son petit monde en nous écartant de cette horrible queue dans le froid, pour nous faire entrer dans la taverne de Mère Noël. Crêpes pour tout le monde, cidre pour tous les grands, menthe à l'eau pour les enfants la table ! Nous passons un bon moment au chaud, à manger, boire, éponger la table et nettoyer des mains (et un front) au Mutella ! Dehors, toujours la même queue. Nous feintons en attirant les enfants non pas dans la maison du Père Noël, mais dans celle de sa sœur : la Mère Noël (bah oui, en Savoie, la Mère Noël n'est pas que l'amoureuse du Père Noël, c'est aussi sa femme... Sont amusants les Savoyards !). Personne ; enfin presque. Au passage : traîneau, jardin potager (avec un peu de chance, nous y trouverons des nains de jardin qui feront office de lutins ?), rennes, sous-vêtements de la Mère Noël... Et une magnifique bibliothèque, où vingt minutes plus tard il est question d'y croiser la Mère Noël qui racontera une histoire. Banco ! Nous patientons au chaud (mille épaisseurs, 25m² et une bonnes trentaines d'enfants qui attendent eux aussi l'histoire), et découvrons une Mère Noël toute fraîche, qui sait raconter les histoires à merveille, et qui mime les grimaces de la sorcière Pepa avec une grande fantaisie. Bingo ! Au diable le Père Noël, au diable les lutins ; les petits Du**** sont ravis, et nous rentrons à l'appartement en ayant rempli notre objectif : que ce dimanche ait un air de Noël !
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5 commentaires:
Ok tout fait pas envie mais l'esprit de noël, c'est enormeeee
Très occupé le Père Naouel...
La nature, au fond, il n'y a que ça de vrai : c'est là que ce cache le VRAI esprit de Noël ;)
Pas moyen. je peux pas arriver à imaginer le froid polaire qu'il fait là haut sur votre montagne, pas moyen.
Déjà que je trouve qu'on se caille à Toulouse (avec le chauffage du bureau qui a gelé pendant le week end même qu'il faut compter une semaine pour le réparer) alors voir Mont avec double couche bonnet + capuche, brrrr, ça me glace.
@ Cécile Ansaldi : (enchantée ! ; ) je suis bien d'accord avec toi ! Et je savoure encore plus depuis que des Tourbillons partagent ma vie...
@ Cloudy : trop de visites le pauvre homme, va être bien fatigué à la fin du mois... Pour la nature, je n'aurait pas craché sur un ou deux petits lutins quand même...!
@ Claire : mais c'est inimaginable ! Ma maman m'avait prêté un collant en polaire (en polaire Claire...) pour mettre sous mon pantalon. Je crois qu'il faut être né ici pour savoir faire fi des ces températures.
Bon courage à toi pour le chauffage du travail... (tu veux un collant en polaire ? ; )
Ok, j'arrête de me plaindre du froid à Castets... Avec notre -1° le matin on ne fait pas le poids avec Annecy ! Mais parfois il fait quand même -3 !!!
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