19h41 : tout le monde dans la voiture. "Pas pire" puisque nous avions misé sur 19h comme heure de départ. (Et 41mn de retard quand on est cinq, ça fait pas tant de minutes que ça par personne.) Roule roule roule voiture (au siège chauffant et au dos bombé -mmmhhh...!!!). Dorment dorment dorment enfants et maman que je suis. Minuit : je sens que Sébastien fatigue. Enfin, je l'entends, car lorsque la ligne blanche est franchie, la voiture pousse un cri. 1h30, arrêt à la sortie d'un tout petit péage. Montpon. (Moi je connais Montpon, j'y ai passé quelques bons moments lorsque j'étais une jeune étudiante qui avait plein de copains et copines étudiants périgourdins.) Mmmh ? Montpon ? Il faut rattraper une autre autoroute ? Cette fois-ci, Sébastien a décidé de suivre à la route prêt les indications (parce que les indications estimées nous font gagner 45mn sur le temps estimé par nous pauvres êtres humains). Rhohoho !!! Bon, je ne peux pas rire à gorge déployée parce que je vois bien que Sébastien n'en peut plus des heures de voiture à écouter nos ronflements. Alors je souris. J'essaie de faire entendre mon sourire à Sébastien pour lui dire que je suis réveillée, et que je suis avec lui. Mais c'est Agapée et Noé qui se chargent de faire savoir qu'il n'est plus seul sur ces routes chemins qui nous font traverser la Dordogne d'Est en Ouest (en bifurquant vers le bas). Et Agapée râle. Et Agapée pleure. Et ça zigzague. Et je sens mon coeur se soulever. Mais comme je suis trop chanceuse (en plus du siège super confortable), ce n'est pas moi qui vomis, mais la belle Agapée. Oups. Beurk. On repart pour les 36km restants et les 50mn de temps annoncées, en disant merde au code de la route. Ce n'est pas bien, mais comme Agapée pleure, comme Agapée ne semble pas aller super bien, comme la tension est palpable dans la voiture, je garde la demoiselle sur les genoux (ohlala... j'entends tellement vos remarques et autres objections, mais faut vous mettre à notre place aussi. Et puis faut se souvenir que nous avons vécu huit mois en Pologne, et qu'en Pologne, les bébés voyagent sur les genoux -comme en Inde d'ailleurs) (elles sont nulles mes excuses ?) (bref !). Roule roule roule voiture pour les kilomètres restants. Et zou, Agapée qui vomit de nouveau. (Je suis punie : je n'avais qu'à pas la garder sur mes genoux, c'était trop dangereux !). C'est non sans mal que nous avons fini par atteindre notre Maison de Campagne à 3h30... Mais comme je suis une optimiste de nature, j'en tire deux points positifs : ce matin Agapée a dormi jusqu'à 8h20 (; ) ; et comme Sébastien et moi ne servons pas à grand chose ("oh ?") nous ne mettrons pas les mains dans les plats, et filons manger à la pizzeria de St-Macaire !,
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