C'est la fêê-te, la fêê-te !

(Et tout le monde reconnait Michel Fugain.)

Hier, c'était le match France-Suisse la fête de l'école des enfants. Trois mois que je dis à qui veut bien m'écouter "le 20 juin, c'est la kermesse !". Allez savoir pourquoi ça me tient tant à coeur ? Peut-être parce que l'année dernière je m'étais régalée ? Et que l'année d'avant aussi ? Enfin toujours est-il que l'idée de voir mes Tourbillons tourbillonner avec leurs camarades d'école me met en joie !

Petites appréhensions de dernière minute. Ici, on ne parle pas de kermesse, mais de fête de l'école. Je trouve que ça fait un peu plus sérieux. "Fête de l'école"... Et puis ici, le timing est serré : la kermesse fête de l'école c'est de 16h30 à 18h30. Je trouve que ça égratigne le côté festif ce tic-tac à nos oreilles... Et puis ici, il n'y a pas de déguisement. J'vous jure ! Dingue non, pour une kermesse ? Seule consigne (enfin deux pour moi, parce que j'ai deux enfants) : Linou devait avoir un t-shirt jaune, et Noé un vert (à moins que ce ne soit l'inverse ?! ; ).

Trêve de bavardage : que la fête commence (sous silence mon agacement envers Mont' au moment de partir pour l'école) ! Mon Linou chouchou avec ses chaussettes dépareillées et un magnifique collier rose (?!), tout sourire... Mon beau Noé avec sa dent toute de guingois , tout sourire ! Mince, l'histoire a commencé, mais nous entendons à peine Jean-Marc (le G.O. du spectacle) parler dans son micro. Mince, les enfants ont commencé à chanter, mais écrasés par les 35° ils peinent à émettre des sons (!). Et puis Merlin pleure et ne veut plus rien faire. La maîtresse a beau l'encourager, j'ai beau m'être placée juste devant lui et lui envoyer des cœurs et des baisers, rien n'y fait... Noé sourit de sa dent de travers et suit le rythme. De loin, je le vois même me reprendre dans mes mouvements, lorsque je me lance dans leur chorégraphie (je reste assise et ne me mets pas au milieu de leurs cercles... discrétion oblige, et je ne voudrais pas voler la vedette ; ). La la la (chants), clap clap clap (applaudissements). Et honnêtement, je vais reprendre la phrase de Véronique : "Pas de quoi verser une larme cette année..." (Punaise, trois mois que j'attendais le spectacle...). Disons que ce n'était pas très fun ! Et que les larmes de Merlin et la chaleur étouffante n'ont pas aidé à apprécier.

Deuxième acte : les jeux. Rhooo... Bon, je vais donner l'impression de beaucoup dénigrer, alors que je suis consciente que certains parents (mais peut-être pas assez ?) (Oui, bah moi j'avais une excuse : je viens d'accoucher !?...) se sont vraiment impliqués pour cette fête de l'école. Mais non de non, quelle déception. (Punaise, trois mois que j'attendais la fête de l'école...) Trop chaud, trop d'attente (car peu de stands, car peu de parents pour les tenir animer), trop trop trop... Mais pas trop de rigolade comme j'ai pu le vivre dans notre village de campagne. (Comme quoi, je pourrai dire que quelque chose me manquera de cette école : la kermesse ! ; ).

Pour conclure : l'année prochaine je boosterai Merlin afin qu'il ne soit pas "affolé" devant tout ce monde. L'année prochaine je soumettrai au moins des emplacements à l'ombre. Et l'année prochaine je calmerai mes ardeurs !

Le B.G.C. de la Kermesse

(Bon Gâteau au Chocolat !)

+ 2 oeufs

+100g de sucre

+ 125g de beurre demi-sel

+ 1 yaourt

+ 2 grosses c.à.s. de crème fraîche

+ 250g de farine

+ 50g de cacao amer (Van Houten)

+ 1 sachet de levure chimique

+ préchauffer votre four à 190°

+ mélanger les oeufs avec le sucre

+ ajouter le beurre et mélanger jusqu'à obtenir une préparation mousseuse

+ ajouter le yaourt et la crème fraîche, bien mélanger

+ ajouter à cette pâte liquide la farine, la cacao, puis la levure, bien mélanger

+ mettre la pâte dans un moule préalablement beurré (beurre demi-sel : miam miam !), enfourner pour une belle heure (mais j'ai une gazinière que je n'ai pas encore apprivoisée ; et qui me posera des problèmes dans le futur quand je voudrai refaire des gourmandises un peu chiadées, genre macarons...)

Bilan 1 : c'est curieux de cuisiner de nouveau avec un four à gaz. Pas de chaleur tournante... Est-ce ça qui change l'aspect des gâteaux et leur temps de cuisson ?

Bilan 2 : j'ai du batailler pour pouvoir goûter MON gâteau ("Nân... pas n'importe quel gâteau au chocolat... Je veux celui-là, là.") !

Bilan 3 : une fois goûté, je peux vous dire sans mentir (?!) qu'il est délicieux (même si bizarrement cuit ; ). Pas trop sucré, bien cacaoté... Mmmmiam !

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